Aargh, notre petit coeur saigne car demain, on ne pourra pas assister au concert de  Myles Manley à l’International à Paris. Ne passez pas à côté de ce songwriter, excentrique et audacieux, bref assez unique.

Myles Manley joue donc demain à l’International. On n’y sera pas et c’est mal… Et pourtant, pour l’avoir vu sur scène  à Dublin, le garçon vaut le détour. Mais d’abord un rapide CV. Né au au Royaume-Uni, il a grandi à Sligo avant d’étudier les mathématiques et de se lancer dans la musique.

Après un passage à New-York dans la scène anti-folk, Manley est rentré à Dublin pour se consacrer à une carrière solo. Le chanteur à la voix traînante a signé, assez rapidement trois albums. En mars 2012, est sorti Myles Manley EP (de la folk orchestrale), Rocknroll Vicar / Rocknroll Priest (un LP très porté sur la guitare composé avec son groupe  The Little People), et  Jagger Manqué EP (des chansons aux arrangements électroniques). Il a même sorti un Greatest Hits 2012-2013  (si, si) qui compile 12 de ses  meilleurs titres.

Son nouvel album, sobrement et ironiquement, intitulé More songs, est sorti le 23 février dernier, chez Trout records. Il révèle à nouveau un talent original, audacieux et excentrique, à la fois dans la composition et les paroles.  On aime particulièrement le single de… onze minutes, I love her family. Une ballade tendre et mélancolique, folk et dont le son rappelle Pavement et le Velvet Underground. Dans un genre beaucoup plus pop et court (moins de deux minutes),  Pay me What I’m worth (ironie toujours…) est un petit bijou. Vraiment, un songwriter à suivre.