On y était : Marlene Enright (w/ Brian Casey) au Coughlan’s Live Music Festival à Cork

Le 27 septembre, dans le cadre du Coughlan’s Live Music festival à Cork, Marlène Enright (Ex-Hard Ground) livrait sa pop classe et feistienne issue de son très prometteur premier album solo.  On vous raconte.

Le 27 septembre, au Coughlan’s, l’une des salles les plus agréables de Cork. Marlene Enright, enfant du pays et ex-membre du groupe The Hard Ground, va dérouler son premier album solo, Placemats and Second Cuts, sorti en mars dernier et l’un de nos LP préférés cette année. Selon la songwriter, on y parle de « manque de confiance en soi, du fait de se sentir à l’aise dans sa vie ou au contraire du sentiment d’être totalement perdu, d’indécision, de bataille entre force et fragilité, de passion et d’apathie, d’appartenance, d’isolement et d’acceptation de soi.” Avec leurs accents faussement légers qui lorgnent vers Feist, les 11 titres offrent une alternative pop sophistiquée, cocon et très réjouissante.

Marlene Enright a eu le bon goût d’inviter son ami Brian Casey, originaire de Clonakilty, ville située non loin de Cork, pour ouvrir la soirée. On l’avoue : on ne connaissait pas le garçon qui va livrer un folk americana ( Believe) parfois bluesy (Oh Now) franchement séduisant. Cerise sur le gâteau, cet ingénieur du son dans un studio d’enregistrement a un humour très pince sans rire et se révèle un guitariste hors-pair. On vous recommande l’écoute de ses deux Ep et on attend avec impatience la sortie de son premier album intitulé Stories From The South Shore.

On se quitte sur une blague et Marlène Enright prend le relais avec son groupe (dont le guitariste Hugh Dillon du groupe The Hard Ground). On fait les presentations avec le plutôt sombre Shiny et le groovy Little Things. On aime  Alchemy où la voix de Marlene rappelle celle, douce et sucrée, de Cathy Davey, 123 ( à la ligne d’orgue imparable et référence directe au 1234 de Feist) . On adhère au songwriting très classe et vintage de Bay Tree, au bien-nommé Sadness et à la reprise de What’s Love Got To Do With It que Tina Turner herself aurait certainement validée.

Pat Carey, l’un des membres de The Hard Ground, monte ensuite sur scène pour un duo sur Deep in Green. Un joli moment de grâce. Les poils se dressent définitivement quand le groupe se met a chanter a capella When The Water is Hot : puissance des harmonies vocales, c’est beau à tomber. On serait partie avec ça, mais le set s’achève presque avec le funky Underbelly. Logiquement, on se dit au-revoir avec la dernière chanson de la tracklist de l’album, We Were in Trouble, aux guitares qui viennent réveiller une balade-berceuse. Une nouvelle preuve du talent d’une songwriter sur laquelle il faudra compter.

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