Hier soir, à la Maroquinerie, Richie Egan ou Jape présentait The Chemical Sea, son cinquième album, dans le cadre du festival A nous Paris Fireworks. Un petit set de vingt minutes, histoire de faire connaissance…

18h30, hier soir, à la Maroquinerie. Les spectateurs, très lookés pour certains, sont là pour TR/ST, chanteur phénomène depuis qu’il a joué avant Indochine au Stade de France en juin dernier. Autant dire que peu d’entre eux connaissent Jape (Richie Egan), qui assure la première, première partie (et oui…). L’Irlandais, qui défend The Chemical Sea, son cinquième album, le sait mais assure le show armé de sa basse et de sa boîte à rythmes. Pendant vingt petites minutes, voilà qu’il offre les titres les plus marquants de ce premier opus réalisé en Suède où il réside désormais avec sa famille.
On commence avec l’ultra-efficace The Heart’s Desire, suivi de Absolutely Animals. Le public adhère timidement alors que Richie Egan, très expressif derrière son micro, et son batteur se donnent du mal. Puis vient Seance of light, morceau très dance-floor : les têtes et les corps comment à bouger beaucoup plus franchement. Arrive, Ribbon, Ribbon, Ribbon co-écrit avec le génial Conor O’Brien, tête pensante de Villagers. De la pop électronique à nouveau mais surtout pas minimaliste. Sur ces rythmes aussi entraînants et sophistiqués, les textes s’avèrent d’une mélancolie surprenante. L’album a été conçu peu après le décès de la mère de Richie Egan… Pas de rappel, un showcase plutôt qu’un vrai concert : bref, un goût d’inachevé qui impose une VERITABLE halte parisienne. On n’a pas assez fait connaissance, en fait…
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